5.1 - Pourquoi la monnaie ? Sa double nature : côté pile - Exercices
L'histoire du 50$
Non, l’acceptation du billet, qui a par nature pouvoir libératoire suffit. Une fois le billet accepté et tant qu’il n’a pas été identifié comme faux il a même validité qu’un vrai.
Dans l’histoire, personne n’est perdant car c’est la personne émettrice de ce faux billet qui le récupère à la fin. C’est seulement la personne qui se voit refuser le billet qui perd sa valeur. Il n’en serait pas de même si la dame avait payé avec un chèque sans provision. Le marchand aurait vu son compte en banque crédité dans un premier temps, puis débité plus tard lorsque le chèque aurait été rejeté par la banque de la dame. La monnaie de compte n’a pas pouvoir libératoire. Dans ce cas, la transaction est sujette à bonne fin ce qui suppose que le compte débité est suffisamment provisionné.
S’il s’agissait d’une monnaie faite de métal précieux, on l’accepterait pour sa valeur propre. Mais pour les monnaies modernes dématérialisées, si on accepte d’être payé avec ce « bout papier » c’est parce qu’on sait qu’il sera accepté quand on l’utilisera pour payer a notre tour. Cela suppose aussi qu’on ait confiance dans l’émetteur de la monnaie et dans le système de paiement.
Notre proposition : la monnaie est une simple convention sociale fondée sur la confiance.