5.2 - Monnaie marchande ou virtuelle, sa nature côté face - Exercices
Au public. Puisque la monnaie est une reconnaissance de dette de la communauté, il appartient à cette communauté de l’émettre pour faciliter la production et le partage des richesses réelles qu’elle crée.
À partir du moment où la monnaie peut être créée à volonté, quel serait votre choix politique :
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse car ce sont des choix politiques. Mais ils ont nécessairement des conséquences. Cette proposition est dans l’esprit du revenu d’existence. Améliorer le pouvoir d’achat des plus fragiles est une nécessité urgente. Mais toute augmentation du pouvoir d’achat, s’il n’est pas orienté vers une consommation responsable aura des effets secondaires dramatiques en ce sens qu’il accélérera la destruction de notre planète. Vous verrez comment nous répondons dans les solutions pour éviter ce danger.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse car ce sont des choix politiques. Mais ils ont nécessairement des conséquences. À nos yeux ça ne serait pas suffisant mais sans doute prioritaire. L’urgence écologique et humanitaire réclame une mutation de notre modèle de société consumériste. Nous l’avons souligné, la virtualisation de la monnaie est un progrès en ce sens qu’elle redonne le pouvoir au politique. Pas la politique politicienne que l’on connaît où le citoyen est réduit au rôle de simple spectateur, mais une politique où la démocratie est restaurée et permet un débat d’idée libéré conduisant à des choix permettant aux peuple de devenir maîtres de leur destin. Autre aspect des choses dans cette proposition qui nous semble essentielle. On n’émet pas la monnaie à priori, on l’émet à la seule hauteur qu’il faut pour réaliser des projets agréés démocratiquement. C’est la richesse réelle qui conditionne la richesse symbolique (comme dans un SEL, souvenez-vous) et pas l’inverse comme c’est le cas pour le moment.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse car ce sont des choix politiques. Mais ils ont nécessairement des conséquences. On est proche ici de la proposition précédente. Le point positif est qu’on n’émet pas la monnaie à priori, on l’émet à la seule hauteur qu’il faut pour réaliser des projets répondant à des besoins. C’est la richesse réelle qui conditionne la richesse symbolique (comme dans un SEL, souvenez-vous) et pas l’inverse comme c’est le cas pour le moment. Mais qui détermine ces besoins et comment? Quant à l’inflation, doit-elle être le critère qui conditionne au moins en partie la création monétaire? Cela pose la question de savoir ce qui génère l’inflation...La réponse est dans la suite de l’histoire et nous répondons aussi de façon plus circonstanciée à la question posée dans les solutions.