6.1 - Un chemin tout tracé depuis 40 ans - Exercices
Reprenez un par un les 7 points qui énumèrent les pistes d’évolution qu’offrent les 3 changements survenus dans les années 70 et dites ce qui les rend possibles et nécessaires :
On le sait, statistiquement l’humanité vit sur ses réserves. Elle consomme plus de ressources naturelles renouvelables que ne peut fournir la planète. Les choses restent encore invisibles dans les pays riches car ce sont les pays pauvres qui ont moins que l’essentiel. Mais avec l’ouverture de la Chine, de l’Inde, du Brésil, etc... La demande s’accélère. Pourquoi leur refuserait-on de vouloir copier le style de vie des occidentaux? C’est donc notre mode de vie qui doit être revu globalement.
Il ne s’agit pas de retourner à l’âge de pierre, il s’agit de viser le plus haut niveau possible de satisfaction des besoins et désirs de tous, mais dans la stricte limite des équilibres nécessaires à l’épanouissement de la vie sous toutes ses formes. Les connaissances, outils, technologies dont nous disposons et qui tous les jours repoussent l’horizon des possibles, nous offrent une palette de moyens qui nous permettent de relever ce défi vital.
À partir du moment où la monnaie peut être créée sur le même modèle que le pont des mélans, ce n’est plus la monnaie qui conditionne ce qu’on peu faire, mais ce qu’on peut et veut faire qui conditionne la monnaie.
Aujourd’hui, le collectif est financé par la fiscalité prélevée sur l’économie marchande. La richesse des nations est très dépendante de leur commerce extérieur (sauf les États-Unis qui bénéficient encore pour un temps de la monnaie du commerce international. Cela leur permet de payer leurs importations avec la monnaie qu’ils impriment). Si les nations peuvent créer la monnaie en contrepartie de la réalisation de projets de nécessité/d’utilité collectives (dans le contexte précisé dans le point 3), alors plus besoin de vendre les richesses du pays en dehors d’accords librement consentis dans un esprit d’entraide mutuelle.
La finalité exclusivement financière de l’économie actuelle conduit à « marchandiser » la planète. La dégradation environnementale (eau, air, sol, océans), la disparition de la biodiversité, l’épuisement des ressources non renouvelables, les conditions d’élevage et d’abattage des animaux de boucherie qui nous rendraient tous végétariens du jour au lendemain si on y assistait, en sont la triste preuve. Notre planète et tout ce qu’elle contient et porte n’est pas à vendre. C’est la Vie.
Si la base du contrat social est d’assurer la suffisance à tous, ce qui est maintenant possible, alors les rapports humains ne sont plus ceux de gladiateurs s’affrontant dans une arène, mais de jardiniers dans un jardin partagé, car la peur fait place à la confiance.
Nous l’avons répété à mainte reprises. Nous avons une seule planète. C’est notre vaisseau spatial commun. Et la richesse collective, souvenez-vous-en, doit se mesurer en richesse réelle, ici notre vaisseau. Il est grand temps d’en prendre soin et de mettre la création monétaire sans dette et sans intérêt au service de cet objectif.