Les réformes génèrent toujours des gagnants et des perdants ce qui est la raison principale des oppositions. Mais là on ne prend rien à personne, on ajoute quelque chose dont tout le monde bénéficie directement ou indirectement.

L’emploi dans le système actuel dépend d’activités économiques rentables, sinon c’est la faillite et le chômage. Grâce à ce modèle, des activités non rentables financièrement mais bénéfiques collectivement peuvent être financées. Ainsi les personnes sans emploi hier retrouvent une activité dignement rémunérée et cerise sur le gâteau épanouissante car d’utilité commune.

Pourquoi y en aurait-il puisque le collectif crée les ressources monétaires dont il a besoin sans dette. Bien sûr reste la dette passée. Celle-ci peut toutefois être remboursée dans le temps dans la mesure où il n’y a plus de nouvelle dette. À noter que son remboursement peut se faire par création monétaire en devise marchande sans conséquence sur sa valeur, les montants étant faibles au regard du PIB.

Le fléchage de la monnaie de Bien commun vers des productions responsables nationales font apparaître des vides. Ces vides vont naturellement entraîner la réimplantation de certaines activités perdues pour répondre aux besoins.

L’exigence de responsabilité et de durabilité liée à l’utilisation de la monnaie complémentaire génère un accroissement de la demande qualitative que l’économie marchande dans son ensemble va chercher à satisfaire.

Dès lors que le contexte global offre un plus haut niveau de sécurité de vie à tous, la pression diminue. On sait les effets délétères du stress qui se manifestent sous toutes sortes de formes qui ajoutent de la souffrance à la souffrance. Là c’est l’apaisement qui s’installe générateur de bien-être et de réconciliation.